Le Calcul de l’impôt en EURL : tout ce que vous devez savoir

Le calcul de l’impôt en Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée (EURL) est une question cruciale pour les entrepreneurs qui optent pour ce statut juridique. Dans cet article, nous aborderons les principaux aspects du calcul de l’impôt en EURL, en mettant l’accent sur les différentes options d’imposition, les charges déductibles et les obligations déclaratives.

Les options d’imposition en EURL

L’EURL est une structure juridique qui offre plusieurs options d’imposition selon la situation du gérant et la nature de l’activité exercée. Il est important de bien comprendre ces options pour choisir celle qui convient le mieux à votre entreprise.

L’Impôt sur le Revenu (IR): Par défaut, les bénéfices réalisés par une EURL sont imposés au nom du gérant associé unique dans la catégorie des Bénéfices Industriels et Commerciaux (BIC) pour une activité commerciale ou artisanale, ou dans la catégorie des Bénéfices Non Commerciaux (BNC) pour une activité libérale. L’impôt sur le revenu est alors calculé selon le barème progressif par tranches.

L’Impôt sur les Sociétés (IS): L’EURL peut aussi opter pour l’impôt sur les sociétés. Cette option doit être prise avant la fin du troisième mois suivant la création de l’EURL ou, pour une EURL existante, avant le début de l’exercice concerné. L’IS est calculé au taux de 15% jusqu’à 38 120 euros de bénéfices, puis 28% au-delà. Cette option peut être intéressante pour les EURL qui réalisent des bénéfices importants, car elle permet d’optimiser la fiscalité.

Les charges déductibles en EURL

Pour déterminer le montant imposable en EURL, il est essentiel de prendre en compte les charges déductibles. Ces charges correspondent aux dépenses engagées par l’EURL pour son activité et sont déduites du chiffre d’affaires pour obtenir le bénéfice imposable.

Les principales charges déductibles sont :

  • Les achats de marchandises et de matières premières
  • Les frais généraux (loyer, électricité, téléphone…)
  • Les salaires et charges sociales
  • Les amortissements des immobilisations (matériel, véhicule…)
  • Les intérêts d’emprunts

Certaines dépenses ne sont pas déductibles : les amendes fiscales, les dépenses somptuaires ou encore les prélèvements effectués par le gérant associé unique sur les bénéfices de l’EURL.

Les obligations déclaratives en EURL

Afin que l’administration fiscale puisse contrôler la situation fiscale de l’EURL et calculer l’impôt dû, plusieurs déclarations doivent être effectuées chaque année :

  • La déclaration de résultat : elle récapitule le chiffre d’affaires, les charges déductibles et le bénéfice imposable de l’EURL. Elle doit être déposée dans les trois mois suivant la clôture de l’exercice.
  • La déclaration de TVA : selon le régime de TVA applicable à l’EURL (régime réel normal, régime réel simplifié ou franchise en base), des déclarations mensuelles, trimestrielles ou annuelles sont à effectuer pour déclarer et payer la TVA due.
  • La déclaration des salaires versés : si l’EURL emploie des salariés, elle doit déclarer les salaires versés et les cotisations sociales associées auprès de l’URSSAF.

Le respect de ces obligations déclaratives est primordial pour éviter d’éventuels redressements fiscaux et pénalités.

Dans cet article, nous avons abordé les principales questions relatives au calcul de l’impôt en EURL. Il est important pour un entrepreneur de bien maîtriser ces aspects afin d’optimiser sa fiscalité et d’éviter tout risque de redressement. N’hésitez pas à vous rapprocher d’un expert-comptable pour vous accompagner dans la gestion fiscale de votre entreprise.

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