Offre d’emploi : mentionner le salaire

Les entreprises ne mentionnent la rémunération que très rarement, sauf pour les postes très sollicités. Toutefois, les candidats souhaitent connaître a priori le salaire, avant de déposer leur candidature.

La rémunération, un des critères importants aux yeux des candidats

Les recruteurs se basent sur le poste et l’expérience exigée, afin de déterminer s’il faut mentionner ou non le salaire. Selon le résultat de l’enquête menée à l’initiative d’OpinionWay, en 2014, les postulants français considèrent la rémunération comme l’un des critères essentiels. Outre le descriptif ou les futures missions et la situation géographique, ils s’intéressent au montant de la rémunération. Pour augmenter ainsi la chance de tomber sur des candidats potentiels, il vaut mieux indiquer le salaire.

Une information non obligatoire

Jusqu’à présent, aucune loi n’oblige les entreprises de mentionner le salaire à travers leurs offres d’emploi. Pourtant, il fait partie des informations importantes aux yeux des candidats. Les recruteurs n’hésitent généralement pas à indiquer, de façon explicite, le salaire pour certains postes, comme le commercial. Ils montrent clairement la rémunération, par exemple, pour un métier de commercial sédentaire. Ils n’hésitent même pas à indiquer le salaire fixe. Ils mettent aussi l’accent sur les différents types d’avantages au profit des futurs salariés. Ils incluent généralement les primes de vacances, les primes d’enfants, l’épargne salariale, etc.

Néanmoins, les informations relatives au salaire restent minimes pour d’autres postes, comme le chargé de communication. Les embaucheurs ont, parfois, tendance à ignorer la partie pour les avantages. Or, pour attirer l’attention des candidats talentueux, l’idéal reste de ne pas négliger la ligne rémunération. Cette pratique doit donc faire partie des habitudes des recruteurs lors de la rédaction des offres d’emploi.

Comment les candidats voient-ils les formules creuses ?

Les candidats potentiels restent souvent vigilants face aux offres qui mettent en relief des formules creuses. Tout comme dans d’autres domaines, un flou correspond à un domaine qui n’est pas trop clair. Les recruteurs feront ainsi mieux d’éviter les expressions banales, comme « rémunération intéressante », « salaire selon le profil ou l’expérience », « rémunération à négocier », etc. Ce genre d’informations risque, d’ailleurs, de décevoir les postulants. Effectivement, par « rémunération attractive », ils s’attendent à un salaire qui dépasse largement la rémunération proposée par d’autres entreprises.

Le salaire est aussi soumis à la loi de l’offre et de la demande. Voilà pourquoi la rémunération dans le secteur de la culture se limite au SMIC. Tandis qu’un salarié dans le BTP peut toucher plus de 50 000 euros bruts par an. Les candidats s’attendent donc à une information précise sur le salaire, même si elle ne concerne qu’une fourchette. Si les entreprises s’apprêtent à faire profiter aux nouvelles recrues des avantages particuliers, comme le prime d’intéressement, les chèques voyage ou autres, il faut les mentionner.

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